LES 7 ELEMENTS CULTURELS
1. UNIVERSALISME / PARTICULARISME
Selon Fons Trompenaars, il est important de se poser la question suivante lorsque l’on travaille dans une équipe multiculturelle : qu’est-ce qui paraît le plus important au sein de l’équipe, les règles ou les relations ?
Les cultures dites universalistes considèrent qu’une décision peut s’appliquer à tout problème – quelle que soit la situation ou le contexte – et mettent donc en avant des règles communes à tous les individus.
Les cultures dites particularistes prêtent davantage attention aux contraintes relationnelles et aux circonstances personnelles.
Qu’est-ce qui paraît le plus important au sein de l’équipe, les règles ou les relations ?
2. INDIVIDUALISME / COLLECTIVISME
Une culture individualiste est bien entendu tournée vers l’individu et ses besoins, tandis qu’une culture collectiviste est tournée vers les besoins de la collectivité et de ce qui est mieux pour le groupe.
Ces dernières cultures sont donc orientées vers la réalisation d’objectifs et de projets communs.
3. NEUTRALITÉ / AFFECTIVITÉ
Cette dimension culturelle est également appelée « objectivité / subjectivité » et caractérise la capacité à exposer ses états d’âme en milieu professionnel. Les cultures « objectives » ou qui privilégient la neutralité ne voient pas d’un bon œil le fait d’afficher ses émotions au travail.
Au contraire, dans les cultures « subjectives » qui privilégient l’affectivité, il peut être mal perçu de ne jamais montrer ce que l’on ressent. La question est donc de se demander : doit-on ou non afficher ses émotions ?
Les cultures « objectives » ou qui privilégient la neutralité ne voient pas d’un bon œil le fait d’afficher ses émotions au travail
4. DEGRÉ D’ENGAGEMENT : LIMITÉ OU DIFFUS
Cette dimension culturelle se rapproche de la précédente sans pour autant se limiter aux seules émotions et caractérise la part d’intimité dédiée aux autres dans le cadre professionnel.
Autrement dit, une culture limitée effectuera un véritable clivage entre vie privée et vie professionnelle tandis qu’une culture diffuse tolèrera (et encouragera parfois) les liens entre sphère professionnelle et sphère privée.
5. STATUT ATTRIBUÉ / STATUT ACQUIS
Il s’agit ici de la question de la position sociale. Le statut attribué est lié à un individu en fonction de l’âge, de l’origine, de la profession ou du niveau des diplômes.
Les cultures qui privilégient le statut acquis valorisent au contraire les actions et les réalisations de chaque individu.
6. ORIENTATION TEMPORELLE
Egalement appelée « temps séquentiel / temps synchrone », cette dimension culturelle caractérise le rapport au temps dans chaque culture. Les cultures séquentielles préfèrent aborder les tâches les unes après les autres tandis que dans les cultures synchroniques, il est fréquent de gérer plusieurs tâches en même temps.
7. ORIENTATION INTERNE / EXTERNE
Cette dimension culturelle tente de répondre à la question suivante : contrôlons-nous notre environnement ou devons-nous le subir ?
Les cultures à orientation interne estiment qu’elles peuvent influer sur la nature, en la contrôlant dans une certaine mesure. Les cultures à orientation externe au contraire souhaitent vivre en harmonie avec la nature.
Besoin de formation sur mesure ?
Découvrez notre offre ici...
Contact coachfred22@gmail.com