La victoire des Montagnards

La contre-révolution présente désormais deux fronts sur lesquels elle domine.
Aux frontières, les armées françaises accumulent les défaites. A l'intérieur, les Vendéens sont entrés en rébellion. Face à cette situation, les représentants de la bourgeoisie à l'assemblée se sont divisés.
Le parti des Girondins refuse de recourir à une alliance plus étroite avec le mouvement populaire par crainte de remettre en cause la liberté économique.
Le parti opposé, celui des Montagnards, réussit cependant à entraîner la majorité de l'Assemblée. Il a adopté une partie du programme du mouvement populaire en votant un maximum du prix des grains et des farines et en radicalisant la lutte contre les contre-révolutionnaires.
La bourgeoisie girondine a commencé à organiser des soulèvements dans les provinces. Elle donne prise à l'accusation de complot et de collusion avec l'ennemi.
Le 2 juin 1793 le mouvement populaire parisien exige de l'Assemblée l'arrestation des députés girondins.

Cette journée marque la victoire définitive des députés bourgeois du parti montagnard ; ils ont obtenu le soutien des militants populaires en renonçant temporairement aux intérêts de leur classe.