A mort les ennemis du peuple
Au mois de septembre 1793, la hantise du « complot aristocratique » atteint un point culminant. La rébellion de nombreux départements s'est ajoutée aux défaites militaires et à l’extension du soulèvement vendéen.
Face à l'aggravation de la crise, la conviction populaire selon laquelle il faut punir les méchants s'est radicalisée : les comploteurs et les ennemis du peuple méritent maintenant la mort. Le 5 septembre, le peuple parisien descend dans la rue et réclame des mesures institutionnelles permettant l’arrestation des suspects et leur exécution.
L’Assemblée cède. Elle met en place la politique de la Terreur, mais dans le cadre de véritables institutions qui lui permettent d'en garder le contrôle.
Dans les mois qui suivent, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont victimes de la Terreur.
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