COMMENT LA POLLUTION ATTAQUE LA SANTE DE L'HOMME ?

 

Parce que pour vivre, l'homme doit respirer 24 heures sur 24, l'action des polluants contenus dans l'air est permanente !

 

Les polluants peuvent atteindre la santé de l'homme par trois chemins différents :


Inhalation (voie respiratoire) : l'inhalation de polluants pourra être à l'origine de maladies de la sphère O.R.L. (oreilles - nez - gorge), mais aura surtout des répercussions sur l'état broncho-pulmonaire par irritation des muqueuses des voies respiratoires (fosses nasales, trachée, bronches et bronchioles) et par réaction avec les cellules tapissant les alvéoles
pulmonaires. Certains gaz toxiques peuvent empêcher le fonctionnement
normal du transport de l'oxygène vers les tissus (monoxyde de carbone qui prend la place de l'oxygène dans le sang, l'hydrogène sulfuré au niveau des cellules). Lorsque les concentrations sont suffisantes, des répercussions circulatoires, rénales et cérébrales peuvent apparaître.

Ingestion (voie digestive) : les retombées de polluants dans les sols et dans les eaux (rivières, lacs...) ou directement sur les végétaux (par exemple, les
poussières radioactives de Tchernobyl) peuvent entraîner une contamination
des produits (eau et aliments) que nous absorbons chaque jour. Les métaux (plomb, mercure, cadmium...) sont ceux que l'on retrouve le plus fréquemment. L'effet toxique de ces contaminants porte essentiellement sur les os, le système nerveux, les reins et le foie.

 

Contact avec la peau (voie cutanée) : sauf dans les cas de pollutions accidentelles ou lors de conflits armés, le contact cutané de polluants est plus marginal. L'agent toxique agit directement par effet de contact sur les cellules de revêtement et engendre une irritation suivie d'une inflammation. . Un échange gazeux important est aussi réalisé par la peau et peut entraîner une atteinte de type respiratoire pour la santé de l'homme, certains polluants peuvent alors passer dans le sang.
 


L'action des polluants est fonction de plusieurs paramètres dont certains sont liés au polluant lui-même mais d'autres peuvent dépendre aussi du type d'exposition et du récepteur (sujet ou organe).