Mécanique du mouvement

Figure 2. Le poid comme force motrice.
La corde attachée au poids est tout d'abord enroulée sur un tambour solidaire d'un axe au bout duquel se trouve une roue dentée et destinée à tourner.

Le poids ne fait pas tout. Il faut évidemment un mécanisme qui fasse l'intermédiaire entre lui et le système d'affichage. (Les premières horloges n'avaient qu'une aiguille, la minute n'étant pas rentré dans les moeurs). C'est là que les choses se corsent. Si on le laisse faire, le poids va rejoindre le sol aussi vite que la force de gravitation le lui suggère. Notre aiguille tournera alors comme une folle avant de s'immobiliser tout aussi rapidement.
Il s'agit donc de contraindre notre
poids dans sa chute sans l'immobiliser pour autant, car à quoi
servirait une horloge qui n'égrène pas les heures ? C'est donc dans le
juste milieu que se trouve la solution. Ce fameux poids, il faut
l'arrêter, puis le libérer, puis l'arrêter à nouveau, puis le libérer
encore et ainsi de suite. Un coup oui, un coup non. Voilà
exactement le rôle de l’échappement. Comment s’y prend-il ? De mille
façon possible. Mais prenons la première, celle de l’horloge à foliot
.»
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"Arrêter, puis le libérer, puis l'arrêter à nouveau, puis le libérer encore et ainsi de suite. Un coup oui, un coup non."
Quelle son nous vient à l'esprit à la lecture de cette phrase ?

Les impulsions données par les dents de la roue sur les palettes de la verge entretiennent le mouvement de l'oscillateur à foliot, lancé alternativement d'un côté puis de l'autre (figure 3 ci-dessous). Le foliot fonctionne plus comme un ralentisseur de la chute du poids que comme un régulateur.
Résumé.
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A votre avis que se passe-t-il si nous rapprochons de l'axe de rotations, les poids situés aux extrémités du foliot ?
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Créer Par Julien Da Costa - 20 mars 2012 -