Mécanique du mouvement

Icône de l'outil pédagogique I- Le poid - Une force motrice
Pour entraîner un mécanisme capable d'égrainer les minutes et les heures, il faut impérativement une source d'énergie. Inutile de penser à l'eau puisqu'il s'agit justement de la remplacer. On songea alors à un poids suspendu à une corde (voir figure 2 ci-dessous). Mais qui "on" ? On l'ignore. Qu'une si grande invention soit restée anonyme, voilà qui sort de l'ordinaire.

Figure 2. Le poid comme force motrice.

poid

La corde attachée au poids est tout d'abord enroulée sur un tambour solidaire d'un axe au bout duquel se trouve une roue dentée et destinée à tourner.


Finalement qu'elle force bien connu utilise l'échappement à foliot ?


Icône de l'outil pédagogique II. Comment ralentir la chute du poid ?

Le poids ne fait pas tout. Il faut évidemment un mécanisme qui fasse l'intermédiaire entre lui et le système d'affichage. (Les premières horloges n'avaient qu'une aiguille, la minute n'étant pas rentré dans les moeurs). C'est là que les choses se corsent. Si on le laisse faire, le poids va rejoindre le sol aussi vite que la force de gravitation le lui suggère. Notre aiguille tournera alors comme une folle avant de s'immobiliser tout aussi rapidement.


Il s'agit donc de contraindre notre poids dans sa chute sans l'immobiliser pour autant, car à quoi servirait une horloge qui n'égrène pas les heures ? C'est donc dans le juste milieu que se trouve la solution. Ce fameux poids, il faut l'arrêter, puis le libérer, puis l'arrêter à nouveau, puis le libérer encore et ainsi de suite. Un coup oui, un coup non. Voilà exactement le rôle de l’échappement. Comment s’y prend-il ? De mille façon possible. Mais prenons la première, celle de l’horloge à foliot .»


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"Arrêter, puis le libérer, puis l'arrêter à nouveau, puis le libérer encore et ainsi de suite. Un coup oui, un coup non."

Quelle son nous vient à l'esprit à la lecture de cette phrase ?



Icône de l'outil pédagogique III. Dynamique du mouvement à foliot

 

Les impulsions données par les dents de la roue sur les palettes de la verge entretiennent le mouvement de l'oscillateur à foliot, lancé alternativement d'un côté puis de l'autre (figure 3 ci-dessous). Le foliot fonctionne plus comme un ralentisseur de la chute du poids que comme un régulateur.

Dans les crans de la roue viennent s'enchâsser alternativement deux palettes montées sur la barre verticale d'un foliot, une pièce en forme de T dont la barre horizontale porte un poids à chacune de ses extrémités. La position de ces charges peut être modifiée afin de régler la durée des oscillations. Puisque les palettes interviennent alternativement, le foliot avance une fois dans une direction, la fois suivante dans l'autre. Tic. Tac. Une fois encore, le seul but de cet empilement d'axes, de roues et de palettes consiste à distiller au compte goutte la force produite par le poids. »

 

Résumé.

foliot résumé


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A votre avis que se passe-t-il si nous rapprochons de l'axe de rotations, les poids situés aux extrémités du foliot ?



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Créer Par Julien Da Costa - 20 mars 2012 -