3 risques principaux :

• Danger par ingestion
  

on ne sait pas stabiliser ces nouveaux matériaux. Ainsi il a été montré que les nanoparticules d'oxyde de titanium qu'on trouve dans les crèmes solaires sont photoactifs et endommagent l'ADN des cellules de la peau. Ces crèmes sont toujours dans le commerce, sans étiquetage particulier. La petite taille de ces nanoparticules fait qu'elles peuvent être facilement absorbées par le corps humain. Elles peuvent l'être aussi par inhalation quand elles sont, par exemple, dans des aérosols. Certes, cette question n'est pas nouvelle, on connaissait déjà l'asthme du boulanger dû à l'inhalation de la farine, première cause d'asthme professionnel en France, on se souvient aussi de la silicose, due à la silice cristalline. Mais maintenant ce problème peut envahir toutes les sphères de notre vie sans que l'on soit vraiment informé et que l'on ait le choix.

Signe des temps, un grand groupe de cosmétiques français, grand utilisateur de nanoparticules, ne parle plus de "nanoparticules" dans ses communiqués mais de "molécules innovantes".

• Danger par dissémination dans l'environnement

Des études ont montré que des nanoparticules de produits manufacturés se retrouvaient dans l'eau et dans l'air. Bien sûr on peut citer les particules de nos gaz d'échappement mais moins connus sont les rejets dans les rivières de ions d'argent anti-bactériens contenus dans certaines lessives.

• Danger par utilisation détournée des nanotechnologies

à compléter