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<<< (retour) Les explications de ce constat font, le plus souvent, référence à la psychologie cognitive en dénonçant une surcharge cognitive due à l'excès d'informations arrivant en même temps et à l'incapacité de gérer ce flux d'information, autrement dit, de le stocker dans la mémoire de travail (mémoire à court terme) et de structurer l'information afin de créer un modèle mental. En effet, l'animation impose trois types de charge de traitement : charge perceptive (plusieurs mouvements en même temps), charge conceptuelle (construction du modèle du système) et charge mnésique (retenir les états antérieurs qui ont disparu).
Sans vouloir contester cette interprétation des résultats, je veux mettre en évidence un autre facteur. Plus précisément, ma recherche a pour objectifs de vérifier l'influence de deux facteurs :

  • la continuité du flux (= interactivité de l'animation)
  • et la permanence des états antérieurs.

Mon hypothèse est que l'animation n'est pas efficace parce que l'apprenant n'a plus de référent, puisqu'une étape (frame) du processus expliqué supplante la précédente et ainsi de suite. La non permanence des états antérieurs empêcherait de comparer les étapes entre elles, stratégie utile à la compréhension d'un système cause à effet. Ainsi, la permanence des états antérieurs de l'animation faciliterait la construction du modèle conceptuel sous-jacent.
J'ai appelé ce système permettant de conserver les états antérieurs d'une animation, la " pondeuse d'images " (© Pierre Dillenbourg). L'effet de " pondeuse d'images " (possibilité de garder sur l'écran les images reflétant les grandes étapes du modèle conceptuel), ou permanence des états antérieurs, permet d'alléger la charge mnésique et de pouvoir construire le modèle mental du phénomène expliqué en comparant chaque étapes du système entre elles.

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Dernière mise à jour : 3 septembre 2003