Introduction:
La conduite automobile selon la situation peut se faire dans la cadre d'une situation d'urgence. Celle-ci se caractérise par le peu de temps
disponible pour le conducteur de meme qu'elle demande une réaction rapide à un incident imprévu. En situation d'urgence la réponse se caractérise par
le fait que toute l'attention et des moyens se centrent sur ce qui semble etre le plus urgent, le plus immédiatement menacant, et cela peut parfois etre fait
au détriment de ce qu'il faudra faire par la suite. De plus les réponses d'urgences sont liés a l'intensité de la situation. Ceci peut causer du tort
a l'efficacite de ces réponses, de meme que rendre les adaptations qui suivront difficiles. D'autre part, il semblerait que l'action alors qu'elle devrait etre assez facile, se trouve etre souvent retardee par la persistance de fausses hypothèses ou d'incertitudes. De meme, les réponses simples serait celles mise en oeuvre le plus rapidement. En outre le phénomène d'urgence tendrait a annuler les effets des expériences et des apprentissages, au profit de vieilles habitudes, de réflexes naturels, simples.
D'après différentes études sur les accidents de voiture, il semblerait que les conducteurs en situation d'urgence aient tendance a ne rien faire ou a réagir trop tardivement, ou alors a freiner trop brutalement entrainant un blocage des roues. La manoeuvre de déport latéral consistant a contourner l'obstacle en donnant un coup de volant est rarement utilisée bien qu'il semblerait qu'elle puisse permettre d'éviter l'accident.A partir de ce contexte de situation d'urgence et des réponses associées, les auteurs de cette recherche ont cherché à explorer et vérifier les réponses des sujets dans une situation d'urgence créée artificiellement par les expérimentateurs.
L'objectif de cette recherche était présicément de mettre des sujets non- avertis conduisant une voiture (un simulateur) dans une situation d'urgence a une intersection et il fallait que tous les paramètres puissent etre controllés afin d'en faire varier un seul, a savoir celui du moment du démarrage de l'obstacle. Les hypothèses étaient les suivantes:
Sujets: Il y avait 49 sujets, 20 femmes et 29 hommes. Tous savaient conduire et avaient deja parcouru de plusieurs milliers de kilomètres.
Résultats:
La mesure choisit par les expérimentateurs étaient le temps correspondant a la premiere action, par exemple lacher la pédale de l'accélérateur, utiliser le frein ou donner un coup de volant, etc, de meme que cette action. Le temps de réaction et le type de réaction ont donc été utilisé comme variable dépendante, alors que la variable indépendante était le temps de démarrage de l'obstacle.
Les différents résultats trouvés ont montré que lorsque le temps avant l'obstacle se raccourcit, la tendance au déport devant l'obstacle augmente. Les temps de réactions étant a peu près les memes pour tous, seul les différentes actions ont été comparées. La première situation correspondant a une situation d'urgence alors que les deux suivantes pas (le conducteur était aux aguets en faisant une deuième et une troisième fois le trajet), seul les résultats de la première situation ont été gardée. En ce qui concerne le déport par l'arrière il est tenté peu plus souvent lorsue le temps disponible est plus long, et davantage par les hommes. Ceux-ci ont un meilleur tuax de réussite et cela pourrait etre expliqué par un taux de kilométrage plus élevé et une utilisation de la voiture autre que les femmes. Ils maitrisent aussi mieux le freinage. Le freinage combiné avec un déport derrière l'obstacle semble etre la manoeuvre la plus rationnelle, quand le temps à l'obstacle est suffisant. C'est la manoeuvre qui ressort le plus chez les personnes expérimentées, et qui a aussi été estimée comme étant la plus sûre dans les entretiens post-expérimentaux. Il ressort aussi des résultats
que le freinage est la manoeuvre qui a été la plus utilisée, puisque c'est l'acte initiale de deux tiers des sujets. Cependant cette manoeuvre seule n'était pas suffisante pour éviter l'accident. Le déport latéral par l'avant de l'obstacle a permis de résoudre des situations difficiles et était souvent réalisable, toutefois elle est plus difficle a entreprendre.
Conclusion: cette étude montre les différentes types de réactions de conducteurs en situation d'urgence. Ces réponses d'urgences ne sont pas toujours adaptées a la situation. Les chercheurs se demandent comment il serait possible de faire apprendre aux conducteurs les meilleurs réponses possibles afin d'éviter les accidents, bien qu'il n'y ait pas de réponses simples au succès assuré systématiquement. Ce n'est pas un apprentissage évident et divers facteurs, pas toujours facile a controler, entrent en jeu.