Les masses d'air: explicitation

Note: Je ne me suis pas privée d'utiliser l'analyse de la démarche de schématisation développée à la suite de l'extrait du cours de météorologie.


Les éléments retenus de la description verbale:

  1. Ce que doivent comprendre et retenir les élèves: pourquoi une masse d'air froid est instable tandis qu'une masse d'air chaud est stable (2ème et 3ème schémas, dynamiques).
    J'ai donc retenu l'ensemble du dernier paragraphe, qui explique ces phénomènes, à deux nuances près:
  2. Les éléments nécessaires à la compréhension des phénomènes (1er schéma, statique): la définition des masses d'air chaude et froide (la température relative de l'air, la notion de leur densité et les forces qui ont tendances à s'appliquer sur elles).
    Ces éléments sont représentés dans un même schéma dont le titre comporte la notion de comparaison car les éléments représentés n'ont de sens que relativement les uns aux autres.
    La notion de poids d'une masse d'air chaud et d'une masse d'air froid n'a pas été représentée car je considère comme un pré-requis le lien entre une différence de densité et une différence de poids (un cours de météorologie s'adresse à un public de niveau post baccalauréat). Bien que la tendance de l'air chaud à s'élever et celle de l'air froid à tomber découlent directement de leur densité, j'ai jugé necessaire de les représenter également car ce sont bien ces forces de tendance (N.B: cette expression "forces de tendance" n'est certainement pas la meilleure qui soit, j'en ai bien conscience, il me faudrait l'avis d'un physicien) qui entreront en action dans les schémas dynamiques représentant le comportement de chaque masse.
    J'ai préféré le terme de densité à celui de poids spécifique car il existe une variable visuelle représentant traditionnellement la densité, ce qui permet une identification plus rapide.


Les variables visuelles:

  1. La masse d'air et le sol:
    Le sol est représenté de manière conventionnelle par des hachures obliques. La masse située au-dessus n'a pas besoin d'être représentée par une variable visuelle, c'est sa position par rapport au sol, ainsi que la mention dans le titre du schéma, qui l'identifie. L'ensemble air-sol est délimité par un cadre pour isoler les éléments ayant les caractéristiques considérées et éviter la représentation d'un vide scientifiquement injustifiable.
    J'aurais voulu représenter les masses d'air par une forme évoquant un nuage, pour rendre la variable plus immédiatement reconnaissable et le schéma moins abstrait mais, si c'est possible pour le schéma statique, cela devient très difficile à gérer pour le schéma dynamique; or, ce serait une erreur de ne pas reprendre les mêmes variables dans les deux schémas
  2. La température: conventionnellement, le rouge est utilisé pour le chaud, le bleu pour le froid. Afin d'ôter tout risque d'ambigüité et pour renforcer ce qui fait l'essentiel de la définition, les données relatives à la température ont été mises en évidence sous leur forme verbale.
  3. La densité: conventionnellement, c'est un maillage de points plus ou moins dense.
  4. Les forces de tendance: conventionnellement, ce sont des flèches orientées dans la direction de la tendance et s'appliquant sur ce qui est supposé être le centre de gravité de la masse d'air.


Les variables visuospatiales et visuo-spatio-temporelles:


A propos de l'ensemble des variables: le degré d'icônicité

Il s'agit de plusieurs représentations d'éléments ou de phénomènes physiques réels, même s'ils ne sont pas visibles (c'est une des raisons de la nécessité de leur schématisation). C'est pourquoi le schéma, par son degré d'icônicité élevé, est la solution qui vient naturellement à l'esprit. Certaines données ne sont pas visuelles mais le choix de variables visuelles utilisées traditionnellement pour les représenter permet de diminuer la distance entre le signe et son référent (dans le cas des couleurs utilisées pour représenter le chaud et le froid, leur présence dans notre quotidien permet de réduire cette distance au maximum, voire de parler d'analogie).
Il y a cependant une difference entre le premier schéma et les autres.
Le premier représente des données qui n'existent pas telles quelles mais uniquement sous une forme dynamique (la notion de froid et de chaud est relative, les forces de tendances n'agissent que lors d'agencements dynamiques de plusieurs masses d'air etc). Leur schématisation est nécessaire pour sa fonction diaphorique à la condition d'y introduire un caractère abstrait qui traduise celui des données représentées. C'est ce que j'ai essayé de faire à travers les variables visuospatiales, qui définissent une sorte de cadre dans lequel viennent s'inscrire chacun des objets à définir; cette "soumission" de l'objet au cadre qui lui assigne sa place, permet de donner une priorité à l'abstrait sur l'analogique.
Dans le cas des schémas suivants,à fonction de représentation globale, il n'est pas nécessaire de limiter volontairemant le caractère analogique de la représentation.

 

Les rapports texte/plages visuelles:



Les logitiels utilisés


A.M

COURS DE METEOROLOGIE
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