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Staf 13 : Module II

Second exercice :

Masses d'air chaudes et froides


Seconde partie : Explications

Table des matières

  1. Traduction
  2. Variables visuelles
  3. Et si on parlait visuospatial
  4. Principes de visualisation
  5. Réalisation technique

1. "Traduction"

Avant de commencer la réalisation, j'ai essayer de reformuler, à ma façon, les idées présentées dans le texte. C'est une méthode comme une autre de s'approprier les idées contenues dans un texte. (Je ne parle pas ici de concepts car je considère par, par exemple, que ce que l'on dit des masses d'air chaud ou froid ne sont pas des concepts mais seulement une très vague définition; comme je n'emploierai pas le mot de concept dans des phrases du type "Mercédes présente un nouveau concept de voiture").

Cela donne ce ceci, parfois en style quelque peu télégraphique, mais le sujet s'y prête, alors pourquoi pas ! :

A. Une masse d'air peut-être plus chaude ou plus froide que la surface au sol sur laquelle elle se déplace.

Pas de commentaire spécial.

B. Une masse d'air qui est plus chaude que la surface sur laquelle elle se déplace, est une masse d'air chaud. Cet air est stable.

Une masse d'air qui est plus froide que la surface sur laquelle elle se déplace, est une masse d'air froid. cet air est instable.

Cela peut-être dit de la manière suivante :

Soient :

et

Simple question de définition. Bon alors on sait de quoi on parle, mais est-ce jute, pourquoi l'air chaud est-il stable et l'air froid instable ? La suite nous le dira.

C. L'air chaud a un poids spécifique (densité) plus faible que l'air froid, ce qui signifie que l'air chaud est moins lourd que l'air froid. En comparaison avec l'air froid, l'air chaud aura donc tendance à monter tandis que l'air froid aura tendance à descendre.

"Traduction" :

Voilà une proposition qui peut être mise en image ---> schémas 1 et 2

D. Lorsque l'air chaud rentre en contact avec la terre plus froide, la couche d'air plus basse se refroidira. Celle-ci deviendra donc plus dense et aura donc tendance à se maintenir en position la plus basse. Si elle est soulevée, elle retombera dans sa position initiale. Cet air est donc stable.

Par contre lorsque la couche inférieure d'une masse d'air froid se laisse réchauffer par la terre plus chaude, cette couche deviendra plus légère et va s'élever au travers des couches plus froide, tandis que ces dernières vont tomber. L'air est donc instable.

"Traduction" :

Lorsque air chaud entre en contact avec sol froid --> couche basse se refroidisse --> deviennent plus dense --> plus lourde --> reste au sol. Si reste au sol --> donc là où elle est ---> stable

Par contre si air froid en contact avec sol chaud --> air se réchauffe --> devient moins dense --> devient moins lourd. Or air froid dessus plus lourd --> air chaud monte et air froid descend. Donc l'air chaud ne reste pas où il était (puisqu'il monte) --> air chaud instable.

Voilà encore deux raisonnement qui peuvent aussi être mis en images. Comme il s'agit cette fois de "processus", de suite de faits qui découle les uns des autres, une animation doit pouvoir présenter ces propositions de façon dynamique donc plus explicite ---> animations 1 et 2

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2. Variables visuelles

a. Le sol est simplement représenté par une ligne un peu épaisse. J'ai choisi de ne pas représenter "plus" du sol, car ce qui nous intéresse ici c'est la zone de contact entre le sol et l'air. La profondeur de ce sol, ou sa composition ne nous intéresse pas. En effet le texte ne nous parle pas de la quantité de chaleur plus ou moins importante qu'un type de sol ou un autre peut transmettre à l'air. Donc inutile de se perdre dans une représentation compliquée du sol.

b. L'air n'est pas traité de la même manière dans toutes les images. Je sais que cela nuit à la cohérence et peut être une source de confusion chez le lecteur. Mais, (et oui, encore une fois Daniel) je laisse le travail en l'état. La différence est que cette fois je m'explique.

Si les images devaient effectivement être incluse dans un didacticiel, je procéderai aux modifications pour "homogénéiser" le tout. Ici, le but est autre. Il est de trouver des solutions face à un problème, face à des données. La solution n'est pas la bonne tout de suite, à cause d'erreurs de représentation, d'erreurs techniques, etc. Ce qui compte c'est de se rendre compte qu'il y a un nouveau problème et d'essayer d'y remédier. Pour ma part, je considère le travail rendu comme présentant autant le processus qui a permis d'arriver au résultat que le résultat lui-même. Si le travail s'est fait par étape, pourquoi occulter ces étapes. D'autant plus que chacune d'elles peut permettre d'en discuter ensemble. Et peut-être qu'une de ces étapes intermédiaires est "plus juste" que celle qui la suit. De plus, une des consignes est d'analyser le travail. Cette analyse peut (doit aussi) permettre de parler des erreurs et des solutions trouvées. Donc, je persiste et signe. je sais que cela pourrait être mieux en ... mais je laisse en l'état. Lorsque je devrait réaliser un produit complet et fini, je pourrai relire ces pages et mieux me souvenir des erreurs à ne pas commettre.

Je reviens à mes variables visuelles.

L'air n'est pas traité de la même manière dans toute les images, disais-je.

Dans la première (les balances) l'air est représenté par des barres obliques. Si l'air est plus dense, les barres sont plus épaisses et plus rapprochées. Si cette distinction est visible à travers les différents browser, je considère que la proportionnalité "air dense = barres plus larges" est efficace. On pourrait dire que plus l'air est dense, plus l'image qui le représente est dense aussi. Il y a corrélation. Le problème vient que des barres "ça ne fait pas beaucoup air". Le public à qui doit s'adresser le texte doit savoir que l'air est fait de molécules. Une représentation en lignes (les barres) n'est, à ce moment, pas correcte. Il est de coutume de représenter les molécules d'air pas des points ou des petits ronds (bien qu'une molécule d'oxygène, d'azote etc, ne soit pas vraiment ronde !, mais c'est la, coutume, alors, pour l'instant autant la suivre). Il convient de changer cette représentation. C'est ce qui est fait dans les animations suivantes.

La couleur rouge et bleue est aussi tout ce qu'il y a de plus conventionnel pour représenter le chaud et froid. Cela veut dire au moins compréhensible par la plupart (si ce n'est par tout le monde !). la couleur verte pour représenter les deux masses d'air à température égale est moins heureuse. J'aurai pu prendre deux bleus ou deux rouges identiques. D'accord, mais je ne voulais pas avantager le rouge ou le bleu, pas de jaloux ! Trêve de plaisanterie, faute à ne plus commettre. Sur la balance l'air est représenté dans des boites de mêmes grandeurs. Il va de soit que ces boites sont virtuelles et ne servent qu'à indiquer : même quantité d'air à gauche et droite. C'est, en quelque sorte, une métaphore visuelle. Je noterai au passage qu'il est possible de réaliser un petit dispositif expérimental pour montrer que l'air chaud est plus léger que l'air froid. Il suffit de remplir deux ballons de même poids, de la même quantité (volume) d'air chaud et froid, de mettre ces deux ballons sur une balance sous une cloche à vide (pour annuler l'effet Archimède) et de comparer les poids. Ici l'enveloppe (le ballon) qui emprisonne l'air n'est plus virtuel. (Oui, je sais Sylvain on pourrait encore faire autrement !). Question à tous : pourquoi l'air chaud est-il moins lourd que l'air froid. Le premier qui a démontré gagne un café.

Reste le cas des animations 1 et 2. Là aussi l'air n'est pas représenté de la même manière. Cela vient principalement de problèmes techniques. Dans la première animation, j'ai voulu représenter la différence chaud-froid par un gradient de couleur. Et voilà un superbe dégradé du rouge au bleu. Mais voilà ! J'ai oublié que je travaille habituellement en millions de couleur. Or le logiciel qui me sert à faire les animations ne fonctionne qu'en 256 couleurs (comme peut-être beaucoup d'écran sur lesquels s'affichera ma page). Alors, patatra. Le résultat est ce que vous avez sur votre écran : des zones grisâtres au milieu. Et cela de façon aléatoire. Heureusement les message reste compréhensible à mon avis. On voit la zone froide tenter de monter et redescendre aussitôt, puisqu'à vrai dire elle ne peut monter puisqu'elle est plus lourde ! Mais dans l'animation 2 (sur sol chaud) cela ne donne rien, mais alors rien de bon ! Il faut trouver autre chose. C'est pourquoi, dans un premier temps j'ai représenté l'air chaud comme une poche délimitée qui se forme au-dessus du sol, puis elle monte pour rester en haut. Mais Daniel m'a fait remarquer que ce dessins ne montraient rien de la densité. J'ai donc repris les dessins et rajouté une texture. Celle texture est plus dense pour l'air chaud que pour l'air froid. Ici, comme pour les balances, il y a proportionnalité, donc représentation facile, à mon avis. J'admet que les flèches qui montrent que l'air chaud monte ne serve pas à grand chose puisque l'on VOIT cette poche monter.

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3. Et si l'on parlait visuospatial

Le chapitre "Point de départ : Texte brut" est là uniquement pour rappeler l'ensemble du texte qui doit être mis en image. Je n'en parlerai donc pas ici. En dessous, se trouve la partie du travail qui est réalisée et analysée (le devoir à rendre, en quelque sorte).

Les différentes partie de ce second chapitre sont organisées de la même manière :

Les lettresA, B ou C sont en gras et au milieu de la page. Cela permet de bien distinguer les différentes articulations, chaque partie ressort plus nettement ainsi. J'avais essayé de les mettre tout à gauche, comme des lettrines, mais j'ai trouvé l'effet de "discrimination" plus sensible en les plaçant au centre, cela "coupe" mieux. Pour vous en convaincre, sur cette page on retrouve, plus haut, la solution "lettrine".

Le texte qui suit est dans un caractère proportionnel. Cela pour que son statut particulier: de : "c'est un texte extrait, sans plus", puisse mieux ressortir. Etait-ce nécessaire ? Peut-être pas, car si c'est pour mieux le discriminer, encore faut-il savoir "discriminer face à quoi". Or, à part les lettres-titres, les titres des schémas ou animation ainsi que les micro-explications sous certains schéma. il n'y a pas d'autres textes. Or, toujours, les textes cités ci-dessus se discriminent par eux mêmes ou par le rapport qu'ils ont avec l'image (Exemple: numérotations et titres des schémas placés près des dites illustrations, juste en dessous. C'est une manière tout ce qu'il y a de plus classique. Tout le monde saisit la fonction de ce texte). Donc j'estime qu'il n'aurait pas été nécessaire, dans le cadre de cette page, de mettre les extraits en proportionnel pour mieux les faire ressortir. Ils ressortent parce qu'ils sont là et seuls à être là ! Point !

Je pense que le découpage avec sa lettre-titre, le texte, le schéma centré, le titre du schéma centré aussi et rapproché du schéma (la distance entre le titre au-dessous et le schéma est plus petite que tous les autres espace --> cela démontre bien que ces deux éléments sont liés) permet une bonne compréhension des articulations de la page.

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4. Principes de visualisation

A. Principe d'association :
B. Principe de monsémie :

cf. mes remarques sur les couleurs, trames etc ci-dessus --> conventions généralement admises suivies -----> je pense que ce principe est respecté

C. Principe de l'effet proportionnel :

Mes tentatives de dégradés de couleur pour montrer le passage progressif du froid au chaud sont certainement correctes du point de vue "idée" mais le sont-elles encore après leur passage en 256 couleurs? A vous qui pouvez voir le résultat tel qu'il apparaît sur votre propre écran de me le dire.

D. Principe du moindre coût :

Suivi. Peut-être un peu trop par manque de temps et de talents dans le graphisme !

E. Principe de simplification :

Autrement dit mes illustrations ne sont-elles pas trop simples pour être bien comprises ? Je vois ici la difficulté qu'il y a à faire, à chaud, cette analyse. Pour moi, elles sont très compréhensibles, bien sûr ! Je n'arrive pas, maintenant du moins à avoir assez de recul pour juger. D'où la nécessité d'avoir un public-test.

F. Principe de familiarisation :

Cf. remarques ci-dessus chaque fois que je parle de conventions --> me semble respecté.

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5. Réalisation technique

Le logiciel utilisé est toujours ClarisDraw. Je l'ai choisi car pour réaliser ce genre de travail, à mon avis, un logiciel vectoriel apportent des avantages comme : facilitéspour manipuler et surtout modifier les éléments, possibilités de changer l'ordre des couches (éloigner, rapprocher), plusieurs formes standards en stock, modifications de couleurs de trames très aisés (d'où possibilité de faire de nombreux essais très rapidement), possibilité d'associer, dissocier des éléments etc. Malheureusement, par manque de pratique et de connaissances, j'utilise qu'un faible pourcentage des possibilités du logiciel. La version que je possède ne permet pas (il me manque des filtres) de sauvegarder autrement qu'en format ClarisDraw ou PICT. D'où utilisation du logiciel GifConverter pour avoir du GIF. Tout se fait simplement et rapidement, mais il faut le faire ! (Me souvenir de trouver une version qui sauvegarde en GIF directement).

Les animations sont faites avec GifBuilder. Là aussi pas de problèmes. Par la suite je ne devrai pas oublier que GifBuider ne travaille qu'en 256 couleurs (là aussi, trouver une version plus récente)

A part le problème avec le passage des millions de couleurs en 256, je n'ai pas rencontré de problème. Ah, si ! Une image de la première animation affiche un "résidu" de texte. Je ne suis pas arrivé à m'en débarrasser. Il faut probablement travailler sur l'opacité ou pas. Mais je n'ai pas trouvé. Mille excuses!

Animation : J'ai choisi une animation continue, bien que ce ne soit pas la meilleure solution car je ne voulais pas que la dite animation soit terminée lorsque le lecteur arrive dessus. Le plus simple serait de créer une animation que ne se déclenche que sur demande du lecteur. Mais, voilà cela est simple à dire mais moins à faire (pour l'instant).


Si vous avez des questions, remarques, suggestions, critiques à me faire, utilisez soit :

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