STAF15 : Articles scientifiques

Titre : L'acquisition des connaissances et des savoir-faire

Auteur : RICHARD et G.


Après la lecture de ce texte nous avons découvert sa richesse sur les acquisition de connaissances et des savoir faire. Ainsi avons nous voulu en partager.
Doit-on considérer cet article comme un article scientifique ou un cours de psychologie cognitive ? C'est en tant que tel que nous l'avons exposé et nous construisons cet fiche de lecture. Le caractère particulier de ce texte lui vaut la présentation que nous lui faisons qui sort un peu des présentations fiches classiques des lectures des articles scientifiques. En effet le texte n'est pas conçu comme les articles habituels. Nous en faisons un résumé, nous reprenons ensuite les études et leurs résultats. Pour chaque série nous reprenons un peu les sortes de discussions. C'est "méta-lecture" d'article. C'est donc une fiche un peu spéciale.

Il aurait fallu tirer les résultat des études et les présenter séparément, mais nous avons opté de procéder autrement pour ce texte.


Résumé

Présenté comme un cours de psychologie cognitive sur les activités mentales finalisées, cet article montre comment s'acquièrent les connaissances numériques ou techniques, les procédures et les savoir-faire. Les théorie de Piaget et de Gelman montrent comment les enfants construisent la signification élémentaire des premier mots-nombres. Par contre l'approche de Klarh et Wallac révèle un modèle de traitement de l'information. La comparaison de trois approche conduire à conclure que Piaget n'avait pas été au bout de la réflexion sur l'acquisition de connaissances numériques et met en œuvre plusieurs processus d'apprentissage.

L'analyse de l'acquisition des connaissances techniques renvoie à des modèles de représentations et d'acquisition des connaissances techniques et permet de reposer le problème de la compréhension et de la production de documents techniques support d'apprentissage.

L'acquisition de procédure et de savoir-faire peut résulter d'un apprentissage par l'action ou d'un apprentissage par l'instruction. Le savoir-faire, connaissance des procédures qui conduit à la réalisation des but, nécessite un apprentissage qui consiste en la transformation des modèles mentaux en vue d'une comptabilité au fonctionnement d'un système.


II. Compte rendu des expériences des études

l'acquisition des connaissance numérique

Etudes et résutats1

Pour ce qui concerne l'acquisition des connaissance numérique, deux expériences sont basées sur l'approche Piaget :

- Dans l'épreuve dite de "quantification de l'inclusion des classes" qui consiste en la relation de liaison entre un tout et une de ses partie dan la comparaison de marguerites et des roses, l'enfant de six ou sept ans comparant l'une des parties est plus nombreuse que l'ensemble des fleurs
- Dans l'épreuve dite de sériation des longueurs, l'enfant de moins de six/sept ans n'arrive pas à placer une baguette entre deux autres dont la longueur de l'une et de l'autre est plus petite et plus grande dans la construction d'un escalier avec de baguettes de grandeurs croissantes.

Discussion1

La quantité d'élément de la collection importe peu pour la réussite de l'enfant. La compétence générale repose sur la capacité de l'enfant à établir de ressemblances et de différences et non d'effectuer une opération numérique. Or ces compétences générales sont déterminantes pour Piaget : avant le stade opératoire, le comptage et la correspondance terme à terme ne sont pas numériques, voir l'expérience de la conservation des ensembles.

Etudes et résultat2

Selon Gelman et Gallistel il faut étudier ce que les enfants savent faire car ils ne sont pas conservants. Pour Gelman le comptage précoce chez l'enfant implique leur connaissance des cinq principes du comptage qui sont le principe de "la suite stable", "le principe de correspondance terme à terme",  "le principe de la cardinalité", "le principe d'abstraction" et le principe de non-pertinence de l'ordre".

Dans une collection de moins de cinq éléments, l'enfant compte " un, deux , trois, quatre, signifie que le principe de la cardinalité est respecté de même que celui de la correspondance terme à terme et à trois ans tous les principes le sont chez les enfants américains.

Pour des collections de sept éléments les enfants de trois, quatre, cinq ans respectent les principes 1 à 3, à 19%, 47% et 80%. Le comptage est enclenché chez l'enfant dès qu'il entend le mot " combien ".

Discussion 2

Les difficultés des jeunes enfants sont mises sous le compte d'une surcharge mentale. La connaissance préalable des principes, surtout celui de la cardinalité est important pour la réussite du comptage. Les enfants contrôlant le comptage d'une autre personnes n'ont pas la même surcharge mentale parce qu'ils ne font pas des efforts de coordination de récits des mot-nombres. La compétence conceptuelle initiale est à l'origine du progrès des enfants et l'apprentissage initial du comptage le favorise. Il faut distinguer le comptage-numérotage d'une vraie représentation de la quantité chez l'enfant quand bien même le dernier mot-nombre prononcé représente la quantité d'une collection.

Etude et résultats3

L'approche du traitement de l'information ou le modèle deKlahr et Wallace, vise à montrer pourquoi les enfant ne s'enferment pas dans le comptage-numérotage d'une part et comment ils construisent le signes lingustiques de la quantité. Pour ces auteurs le comptage étant le fait d'une acquisition sociale son apprentissage ne peut faire résulter la représentation de la quantité.

Le subitizing consiste à dénommer rapidement avec sureté la quantité d'une petite collection e

Discussion sur l'acquisition des connaissances numériques

En effet ce n'est pas une vraie discussion des résultats d'une expérimentation. L'autre fait référence à des études d'autres chercheurs en rappelant quelque fois des expérimentations des tiers et dans la partie qu'on aurait pu intituler discussion, il fait des comparaisons entre trois approches d'acquisition de connaissances numériques. Il re-précise alors des significations des concepts supports des argumentations.

Ainsi pour l'approche Piagétienne, le nombre est la coordination de l'énumération et de la totalisation des unités, l'enfant doit pouvoir décomposer le nombre 8 sans une connaissance implicite de la décomposition. Alors que le chez Gelman, le principe de la cardinalité, iné, est la connaissance sur la procédure de comptage et le comptage étant un apprentissage social, le subitizing devient l'expression verbal du résultat du comptage non verbal. Pour Klahr et Wallace, le subitizing consiste à attribuer des symboles quantitatifs à des collections de 1 à 3 objets : l'enfant sait que le dernier mot-nombre désigne la quantité de la collection. La construction de la signification élémentaire des premier mot-nombres résulte de processus cognitifs de niveaux différents qui concourent à l'acquisition des connaissance : le subitizing, la constuction de modèles d'action, le principe de la cardinalité etc..

L'acquisition des connaissances techniques

Dans ce paragraphe l'auteur évoque les modèles de représentation des connaissances sur les objets et les procédures techniques et les modèles d'acquisition des connaissances sur les objets et les procédure techniques.

A sujet de la représentation des connaissances, il évoque le concept de schéma et de modèle mental, le premier étant considéré comme des matrices de connaissances générales et le second pour montrer que les individus en face d'un artefact élabore un modèle mental à partir du modèle de l'expert ce qui favorise chez l'apprenti la compréhension du fonctionnement d'un système technique. L'autre procédé est l'analyse en système qui permet de modéliser les représentations des connaissances sur le système technique. Ce qui entraîne une scansion du systèmes en des états, événements qui contribueront à établir les causalités successives dans le fonctionnement du système technique .

A propos de l'acquisition des connaissances..., l'auteur part des théorie du schéma et celles du modèle mental et affirme en suspend, que acquérir des connaissances techniques c'est acquérir des savoirs propositionnels et des savoir-faire et reprenant Dreyfus et Dreyfus il ajoute que cela consiste à accroître la base de données le système de règles afin de définir des niveaux de développement des savoir-faire. C'est pouvoir identifier les chemins causaux. De ce point de vue, l'acquisition de connaissances techniques sur un système technique revient à construire "un réseau sémantique des objets compatibles avec les procédure du dispositif".

Pour illustrer tout ce qui précède, il développe comment s'acquière les connaissances sur une machine à commandes numériques qui consiste à élaborer une procédure d'usinage, comment se fait la compréhension de textes techniques et comment se produisent des textes techniques. Pour ce qui est de la compréhension des textes techniques, apprenant doit savoir la chaîne causale des événements et des actions du système technique décrit. Laquelle traduit la représentation des l'expert.

La production de textes techniques nécessite de tenir compte des aspects cognitifs et linguistiques et d'effectuer une description en termes de chemin causal en établissant les séquences d'actions, d'événements et d'états.

L'acquisition de procédures et de savoir-faire

L'autre prend le cas de l'enregistrement d'une annonce après une définition du savoir-faire comme étant la connaissance des procédures qui permettent d'atteindre les buts qu'on se donne dans la réalisation de tâches. La tâche peut être décomposable ou non selon qu'elle comprend deux ou trois niveaux. La première connaissance des procédure relève de la décomposition la tâche en sous-buts exprimés en but de la tâche ou de séquences de l'action et la seconde en but de la tâche, buts de la sous-tâche, et buts des actions. De ce fait, le savoir émane des inférences des connaissance pré-acquises sur le mécanisme d'un système technique ; ainsi se définie la nature du savoir-faire.

Il ressort que le savoir-faire peut s'acquérir par l'action ou par l'instruction sachant toutefois que la préférence est d'apprendre par l'action que l'instruction. Cependant lorsque l'apprentissage par l'instruction est à visée pragmatique, met est jeu le procédural qui est à l'origine de la compréhension et la réalisation pratique de l'instruction d'une notice par exemple. On en arrive à une distinction entre la logique de l'utilisateur et celle du fonctionnement s'apparentant respectivement au mode de l'apprenti et celui de l'expert. Les processus de l'apprentissage par l'action consistera à utiliser les procédures connues en les adaptant aux nouvelles situations et à élaborer des nouvelles procédures qui consiste à faire des essais exploratoires, envisager de hypothèses du fonctionnement du système techniques, à vérifier la validité des actions avant d'intégrer hiérarchiquement les nouvelles procédures. Tandis que l'apprentissage par l'instruction consiste à traiter cognitivement l'instruction fonctionnelle d'un modèle d'une part et représenter selon les deux logiques (fonctionnement et utilisation) dans un modèle conceptuel construit comme un réseau sémantique.


Comme nous le disions plus haut, c'est une fiche de lecture spéciale. Le sujet qu'il traite intéresse notre préoccupation pour les systèmes d'aide sur des supports techniques qui nécessitent l'acquisition des plusieurs sortes de connaissances qu'elles soient numériques ou techniques mais surtout d'un savoir-faire indispensable à l'utilisation d'un système technique. Cet article, cours de psychologie cognitive sur les activités finalisées traverse plusieurs générations que ce soient les enfants, les adultes utilisateurs d'un système technique ou des experts. Ce qui fait ressortir l'opposition des logique de fonctionnement et celle de l'utilisation. Lesquelles logiques doivent guider la conception de support technique du point de vue didactique, psycho-pédagogique. Cela nous semble important pour les concepteurs dans le domaine des technologies de l'apprentissage et de l'apprentissage.

Notez que cet article n'étant un article expérimental n'a pu faire l'objet d'une présentation traditionnelle. Cependant il contient des choses intéressantes dont l'articulation peut permettre une compréhension des processus d'acquisition des connaissances numériques, techniques ou des savoir-faire et aider à l'abord d'une étude sur la conception des supports d'aide dans le domaine de la formation et de l'apprentissage sur du matériel technique, notamment informatique.