Why Maps Improve Memory for Text: The Influence of Structural information on Working Memory Operations

R. W. Kulhavy, W. A. Stock, M.P. Verdi, K.A. Rittschof and W. Savenye

EUROPEAN JOURNAL OF COGNITIVE PSYCHOLOGY, 1993, 5 (4) 375-392


1. But de la recherche

Il s'agit de voir comment l'association de stimuli verbaux et spatiaux est traitée en mémoire.

2. Cadre conceptuel

Il a été démontré depuis longtemps que le fait de prendre connaissance d'un plan dans son intégralité améliore la mémorisation de données verbales y relatives, quelles soient de nature verbales ou textuelles, ceci dans la mesure où celles-ci apparaissent après le plan.

Des études précédentes (Kulhavy et alii), développent une « dual coding approach ». Cette approche stipule que les plans sont encodés en tant qu'images qui retiennent de l'information spatiale, alors que le texte est encodé dans un « espace » (store) de mémoire séparé comme une séquence de propositions verbales. L'image et le verbal sont donc considérés comme distincts et possédant des propriétés différentes. Des connexions peuvent cependant être établies entre les deux: la stimulation de l'un peut apparaître comme la source de l'activation de l'autre.

Comment les plans sont-ils encodés dans la mémoire ?

Selon Shepard (1984), on trouve une variabilité de l'information contenue dans l'image du plan gardée en mémoire par l'individu. Cette variabilité est influencée par des déterminants internes (« internal determinants ») qui sont des facteurs qui affectent l'interprétation et l'intégration dans le sytème cognitif d'un acte de perception. Ceux-ci sont de deux types: Deuxième point important à retenir: un plan contient deux types d'informations: Kulhavy postule par ailleurs que l'image résultant de l'encodage de l'information structurelle possède des propriétés d'invariance (?propriétés invariantes ?). Ceci servira de base à la démonstration de l'équipe de Kulhavy du fait que l'information structurelle est déterminante lorsque des plans sont utilisés pour la remémoration d'un texte associé. Dans ce cas, la remémoration du verbal est fonction de l'isomorphie entre un plan et sa représentation.

Comment l'information structurelle dans la représentation d'un plan favorise-t-elle la mémorisation d'un texte associé ?

L'image d'un plan correspond à une seule entité de mémoire (?). Ceci permet une économie de la charge de travail de la mémoire dans le sens où le sujet « scanne » le plan et est capable de prendre en compte simultanément les données structurelles et les éléments (features), et n'implique pas la nécessité d'appeler plusieurs éléments encodés séparément en mémoire. (= « computational advantage »).

3. L'expérience

De la réflexion ci-dessus, deux grandes prédictions peuvent être faites:

1. les éléments d'un plan peuvent être plus facilement mémorisés s'ils sont appréhendés comme parties d'un plan pris dans son intégralité que s'ils sont mémorisés comme entités distinctes

2. l'ordre de présentation du texte et du plan a une influence:pour plus d'efficacité, le plan devrait précéder le texte.

Le dispositif expérimental

Les résultats

Voir la carte dans son intégralité (dans ce cas, la variable ordre texte/carte n'a pas été signifiant)s'est avéré déterminant et il est ainsi démontré que la structure du stimulus a une influence sur la structure de l'image retenue mentalement du plan. Un calcul de probabilité conditionnelle relatif à la capacité de se rappeler d'un fait en disposant de la carte montre que le fait de disposer d'une carte intégrant tous les éléments est déterminante dans la mémorisation. Les résultats montrent également que l'image est plus fidèle dans le cas où le plan original (stimulus) a été montré dans son intégralité.

Remarques des auteurs

Conclusion

Cette expérience confirme donc le rôle de l'information structurelle contenue dans un dispositif visuel mémorisé composé de plusieurs éléments dans le rappel d'un texte contenant des événements associés aux éléments visuels.
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