Logiciel source des icones
Système opératif, icones de contrôle dans le tableau de bord du Mac-Os.
Fonctionnalités annoncées
Réglages de plusieurs paramètres, notamment:
Description verbale
La couleur de fond, commune à toutes les icones, est grise. Dans toutes les icones de forme carrée on voit un curseur de réglages d'intensité qui est placé ou horizontalement ou verticalement. Á l'intérieur du carré, dépendant de l'icone, on voit des objets, ainsi décrivables (de gauche à droite):
Analyse formelle des différentes composantes et de leurs rapports
Pour toutes les icones, on peut affirmer qu'il y a un rapport fond/figure commun.
Le fond est de couleur gris, constitué par un carré sur un côté du quel il y a un curseur de réglages d'intensité (pour des icones situé en bas, en horizontal et pour des autres situé à gauche, en vertical).
Dans ce fond il y a des figures qui forment des icones analogiques, c'est à dire avec les quelles on peut très bien voir une ressemblance entre le représentant et le représenté. Les figures des icones sont ainsi décrivables (de gauche à droite):
Pour toutes les icones, le fond représente l'action, la figure représente l'objet sur le quel l'action est exécutée. Il y a donc un rapport linguistique du type "prédicat/déterminant objet" où le prédicat est le fond (le réglage de l'intensité ou des paramètres) et l'objet est la figure (analogie avec l'environnement à régler).
Dans certaines icones, étant evidente l'analogie, on peut tout de suite comprendre à quel environnement s'applique l'action de réglage, c'est-à-dire qu'on peut comprendre assez vite le sens du signe. C'est le cas de:
Éléments de généralisation
Pour toutes les icones le rapport fond/figure interprète iconiquement le rapport linguistique "prédicat/déterminant objet" qui permet de déterminer quel type d'action est exécutable dans quel environnement.
On peut affirmer que ces icones de contrôle sont fonctionnellement spécialisées soit pour représenter des actions soit des objets sur lesquels portent ces actions. Les représentations d'objets se font par des icones type designatif et fortement connotés, tandis que les représentations d'actions se font per des icônes plus abstraites, impliquant une relation métonymique (dans notre cas le réglage d'intensité).
Logiciel source de l'icone
Norton Disk Doctor (NDD)
Fonctionnalité annoncée
Contrôle et défragmentation du disque dur.
Description verbale
Un rectangle gris avec un point vert surmonté d'un drapeau à échecs. Le rectangle représente un disque dur.
Analyse formelle des différents composantes et de leurs rapports
Si on considère que le drapeau est un signe arbitraire et que le disque dur est facilement interprétable du point de vue analogique, on peut dire que l'icone est symbolique du fait qu'il y a une relation entre le signe analogique et le signe arbitraire. D'un premier regard et globalement il y a peu de connotation entre le reprisante et représenté.
Analyse sémantique des différentes composants et de leurs rapports
Dans la praxis communicationnelle le drapeau à échecs a une connotation de vitesse (les course d'automobiles) et de cessation d'activité (la fin de la course).
Le rectangle en dessous du drapeau représente un disque dur.
Il y a donc une relation entre l'opération (vitesse/fin de l'activité) et la périphérique (le disque dur).
Ici le signifiant est rapporté à l'action de la défragmentation d'un disque dur avec la quelle on accélère la vitesse de repérages des informations stockées sur ce type de support.
Éléments de généralisation
Un élément intéressant est ici l'usage dans la même icone de deux signes voisins pour exprimer une action et l'objet sur le quel elle est portée.
Comme affirme Pierce, "...d'un point de vue pragmatique, l'attribution du sens reste une opération fugace, dépendante d'habitude acquises et sujette à révision".
Aussi dans cette icone, la sèmiosis illimitée du signe est controcarrée par une force qui aboutit à la figer et à la clôturer grâce à l'environnement d'utilisation.
Donc une telle icone aura du sens pour ce qui connaissent le fonctionnement d'un disque dur (et les problèmes y attachés) et qui savent mettre en relief l'importance d'une opération de défragmentation.
En outre on peut affirmer que cette icone est aussi fonctionnellement spécialisée soit pour représenter une action (la défragmentation) soit un objet (le disque dur) sur lequel cette action est portée.
Logiciel source de l'icone
Système opératif du Mac-OS: domaine de partage de fichiers (mise en reseau Apple-Share).
Fonctionnalité annoncée
Dossier partagé et ouvert par un ou plusieurs utilisateurs eloignés sur le réseau.
Description verbale
Un dossier avec en bas deux fils qui sortent, allant en deux directions opposés avec, à l'intérieur, deux visage superposés.
Analyse formelle des différents composantes et de leurs rapports
Il y a un rapport fond/figure: le fond étant le dossier qui est relié (par les fils qui sortent dessous) à quelque chose (un environnement) et la figure est rapprésentée par les deux visages superposés.
Le dossier est analogique, tandis que les visages sont symboliques.
Analyse sémantique des différentes composants et de leurs rapports
Le dossier qui est le fond, est l'objet sur le quel l'action est portée. Mais, à son tour, l'objet dénote d'une autre action - celle d'être partagé sur le réseau - représentée par les deux fils qui sortent (dans le dossier typique il n'y a pas de fils qui sortent).
Les visage qui forment la figure, représentent eux aussi une action, celle de regarder dans le dossier qui est à son tour partagé.
Il y a alors un emboitement du type "Matrioscka" où deux actions sont superposées une à l'autre.
On purrait définir cette icone comme une méta-icone, englobant en effet deux actions.
Le sujet de cette action est la (les) peronne(s) qui utilise ce dossier partagé.
Éléments de généralisation
On doit dire que cette icone est dérivée d'une autre, dans la quelle il n'y a que le rapport "prédicat/déterminant objet", où on ne trouve pas les visages. Dans celle-ci le dossier est l'objet analogique et les fils qui sortent représentent l'action (le partage du dossier).
On peut alors dire qu'on est ici en présence d'un rapport "prédicat/prédicat/déterminat objet" et d'une icone emboitant deux actions superposés dont l'objet de cette action est le dossier lui-même.
M.B. 1.96
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