1. la zone de développement proximale

La zone de développement proximale (ZDP) est défini par le développement potentiel de la compréhension d'un étudiant losqu'il est guidé par une personne plus compétente dans le domaine traîté. Cette ZDP a une grande importance dans les relations personnes compétente et apprenant car c'est elle qui définit la niveau de différence de compétence entre les deux personnes. En effet, il est vital que la personne compétente est un discour adapté à l'apprenant en fonction de sa ZDP propre sinon le discours sera trop compliqué et l'apprenant comprendra rien et ses connaissances ne vont pas évoluer. La ZDP est donc la distance entre ce que l'apprenant est capable d'apprendre tout seul et ce qu'il apprend avec l'aide d'autrui. Quelque soit les méthodes d'apprentissage utilisées, au delà de la ZDP l'apprenant ne pourra acquérir de nouveaux savoirs.

2. apprentissage par problème

L'apprentissange par problème est une technique de formation qui consiste à proposer des problèmes pertinents et complexes à des groupes de travail pour qu'ils interagissent, réunissent des informations, trouvent des solutions. La démarche est guidée par l'enseignant qui joue un rôle facilitateur.

3. intériorisation

l'intériorisation fait référence au processus lié à la transformation en connaissances d'informations par l'apprenant.selon Vygostsky, ce prossesus est fortement lié avec le contexte social de l'apprentissage. Ainsi l'environement et les conditions d'apprentissage sont donc vitales pour le processusus d'interiorisation. Ainsi l'interaction entre le contexte social et les connaissances internes de l'apprenant vont fortement influencer le processus d'apprentissage.

4. self-explanation effect

Le fait de devoir expliquer à autrui un phénomème ou une connaisance permet de mieux s'approprier la matière car il est nécessaire de réorganiser, simplifier son savoir pour être capable de l'expliquer. Cet effet est un poduit innée du travail de collaboration.

5. Le grounding

Le grounding est un processus provoqué par la base commune entre les différentes personnes qui effectuent un travail en collaboration. Plus la base commune est forte entre les participants plus la communication entre eux va être clair, compréhensible et plus le coût le l'échange sera faible. En effet, si deux personnes travaillent depuis longtemps ensemble, elles n'onront plus forcément besoin de parler pour d'une part communiquer et d'autre part être sûr que l'autre a compris ce qu'on a voulu communiquer.

6. free-rider effect

le free-rider effect intervient lorsqu'un membre du groupe à l'impression qu'il est le plus compétent ou qu'il est le seul à travailler et ce qui provoque l'envie de faire cavalier seul. Pour lutter contre cet effet nocif pour la collaboration, il est nécessaire de mettre en place des outils de régulation des groupes.

7. private speech

Le private speech permet de favoriser le passage d'un travail collaboratif à un travail individuel en remplaçant la collaboration par une auto-critique interne de son travail (auto-régulation). Ce phénomène a surtout été étudié chez les enfants car ce discours est dit à haute voix jusque vers l'âge de 8 ans et deviens seulement par la suite silencieux et interne.

 

 

 

 

 

 

 


8. la compréhension partagée

Dans le concept de compréhension partagée, on s'intéresse plus particulièrement à la négociation qu'il y a eu au sein de la collaboration plutôt qu'au résultat obtenu. On considère que les interactions produites lors des négociations apportent beaucoup à l'apprenant car il doit formuler des arguments compréhensibles par les autres (clarifier sa pensée) et aussi comprendre ceux émis par les autres membre du groupe. La compréhension partagée va donc permettre d'exercer la communication et la négociation dans la collaboration.

9. le conflit socio-cognitif

Le conflit cognitif est défini par une contradiction, pour une personne, entre deux conceptions ou représentations et est à la base de la théorie de l'équilibration qui soutient un dévelloppement de l'intelligence par paliers sucessifs. Le conflit sociocognitif défini donc les interactions et les confrontation entre les solutions divergentes données par les membres du groupe permettant le développement de l'individu. Les échanges pour trouver des solutions communes, permet la construction des connaissances.

10. les scenarii CSCL

Avec les pogrès informatiques, une des avancées dans le domaine de l'enseignement a été de pouvoir créer des échanges et des interactions avec et entre apprenants qui contribue au développement du savoir de ces derniers. Les scénarii CSCL décrivent la structure (phases, rôles et modalité) d'un dispositif médiatisé d'apprentissage collaboratif. Ils mettent donc en place tout le contexte social de la collaboration ainsi que les différents types d'intercation en fonction des activités. 

11. cognitive apprenceship

Le cognitive apprenticeship est un modèle d'enseignement qui se caractérise par une régulation à travers un accompagnement d'un expert. Les méthodes de "cognitive apprenticeship" reposent sur un double mécanisme d'etayage (scaffolding) et de retrait graduel (fading). Le scaffolding se réfère au support que l'enseignant offre aux étudiants sous forme de suggestions, de carte mémo ou d'une coopération tuteur-enseignant dans la résolution d'un problème. Cette démarche repose donc sur une interaction alternée du novice et de l'expert qui vont permettre de renforcer les connaissances des deux acteurs. L'idée est de dévelepper l'auto-évaluation et l'auto-correction grâce à cette altérnence des rôles. Il est important que ce support d'enseignemnet omniprésent au début de l'apprentissage disparaisse au fur et a mesure de l'avancement de l'apprenant.

12. régulation mutuelle

La régulation mutuelle repose sur le fait que lors d'une collaboration les participants ne sont généralement pas actifs en même temps. Dès lors, lorsqu'un apprenant est actif l'autre prend le rôle du critique du travail du premier et vice versa. Ainsi il y a une régulation mutuelle grâce au rôle de critique que prend la personne qui n'est pas "active". Cette régulation peut, à terme, permettre une auto-régulation où la personne active sera capable en même temps de prendre le rôle de critique de son propre travail.

13. composition du groupe

La composition des groupe est un élément fondamental pour la réussite d'un travail collaboratif. Pour éviter certains effets "pervers" de l'enseignement collaboratif, comme le free riding effect, le nombre de participants est aussi un facteur essentiel. De manière générale, des petits groupes semblent être plus efficaces (2 à 3 personnes) mais cela dépend du type de travail.