Autoévaluation

ORTHOGRAPHE

Complétez les lacunes selon les éléments donnés en caractères phonétiques ou choisissez la solution qui convient.

La dictée

La dictée est le meilleur moyen qu'a trouvé le maître pour nous calmer au retour de la gymnastique. Dès que je l' apercois/apperçois/aperçois/aperçoit sur le pas de la porte de la classe, [las ¡ œr] se glace le long de ma colonne vertébrale. Monsieur Brulé nous attend, la blouse bien senglée/sanglée/cenglée/canglée , les mains dans le dos, les lunettes déjà méfiantes sur le nez. On entre un par un. La salle de classe attend dans une [penõbr(™)bløte] . On dirait une chapelle. Le maître a tiré les [grãrido] . Il ne faut pas [kilj†] le moindre morceau de ciel pour nous distraire. Pour moi, la dictée, c'est le zéro assuré. Pourtant [$ãkön†] , des mots. Des listes entières, [r™köpje] sur mon cahier de collections. Je les rencontre dans les livres, les magazins/magazines/magasins/magasines ou les journaux. Il y a les mots compliqués, que je ne retrouve plus jamais ou que je ne reconnais pas. Les familliers/familiers/familliés/familiés , qui tout à coup font le caméléon et se dissimulent au milieu d'une phrase. Certains, même, se faufillent/se fauffilent/ se faufilent/ se fauffillent en douce, un peu comme quand je resquie/resquile/resquille/resquillie à la distribution de lait dans le préhaut/préaux/préau/préaut. Moi, pour les fautes d'orthographe, je bats [tuler(™)kör] .
Je regarde les copains autour de moi. On s'assouplit le poigné/poingné/poignet/poingnet , la nuque, on respire profondément, le dos bien plat, certains ferment les yeux, [des † rlœrs?tyr] . D'autres s'agitent, s'arrachent la [podedwa] , se trémoussent comme s'ils avaient des fourmis sous le derrière…

D'après Daniel Picouly, Le Champ de personne

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