LES NORMES DE QUALITE DE L'AIR

 

Dans l'environnement, certains des polluants sont soumis à des normes.

Celles-ci sont fixées par l'Union Européenne (U.E.) et concernent à ce jour seulement 5 polluants (dioxyde de soufre, particules en suspension, dioxyde
d'azote, ozone et plomb). D'autres sont en cours d'élaboration et devraient
voir le jour assez rapidement (composés organiques volatils par exemple).

Plus d'une centaine de polluants ont put être identifiés. Seulement quelques uns d'entre eux sont surveillés en permanence. Ils représentent ce que l'on appelle des "traceurs" de la pollution atmosphérique. Ils sont en général liés à une activité précise (combustion, transport,...). Bien que leur concentration dans l'air soit très faible (< 1 ml/m3 d'air), leur action sur la santé, les végétaux et les matériaux est très importante.

L'Organisation Mondiale de la Santé publie des recommandations. Ces recommandations ne remplacent pas les normes mais elles peuvent servir de référence lorsque ces dernières n'existent pas .

On doit noter toutefois que des normes très strictes limitent l'utilisation de certains matériaux de construction (amiante, mousses urée-formol...) ou imposent des systèmes de renouvellement d'air.
 

Sur les lieux de travail, la prévention des maladies d'origine professionnelle impose que l'exposition des sujets aux produits toxiques atmosphériques soit maîtrisée.

La valeur limite d'un composé chimique représente sa concentration dans l'air que peut respirer une personne pendant un temps déterminé sans risque d'altération pour sa santé, même si des modifications physiologiques réversibles sont parfois tolérées.

Les valeurs limites retenues pour le milieu professionnel sont en général très supérieures à celles que l'on rencontre habituellement dans l'environnement.
 Ce choix peut être expliqué par :

* la durée d'exposition limitée dans le temps (journée de travail)
* le fait que les personnes concernées ne devraient pas être des
personnes prédisposées à des atteintes (asthmatiques, déficients respiratoires...), ni des enfants ou personnes âgées
* le suivi médical permanent (médecine du travail) des
personnes concernées.