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Rapport sur la conception
d'un micromonde - Eureka -





  • Démarche personnelle :

    En premier lieu, j’ai essayer d’avoir une idée sur le genre de problèmes pouvant être mis en scénario pour être compatible avec les outils d’ Eurêka, et donc c’est tout naturellement que j’ai consulté les problèmes accompagnant le logiciel, la première chose qui m’a frappé c’est qu’il n’y a pratiquement pas d’aide ni d’indices pouvant permettre de se familiariser avec le logiciel et les problèmes qui l’accompagnent, d’entrée on est confronté avec la problématique de la conception de ces problèmes, avant de pouvoir résoudre ces problèmes il faut d’abord comprendre le dispositif, quel outil fait quoi ? Comment réagit chaque élément du dispositif à l’action de l’élément qui le précède ? En somme ce n’est nullement évident.

    Le fait d’avoir entamer le sujet en essayant de trouver une idée de problème pouvant être traduite dans un Eurêka me semblait, avec le temps qui passait, une grande erreur, en effet, j’ai occulté le coté ludique du logiciel, après tout, l’environnement d’ Eurêka a été conçu et pour amuser les enfants, et pour leur apprendre et les aider à appréhender certains phénomènes qu’ils rencontrent dans la vie de tous les jours. A partir de ce moment j’ai laissé tomber ma recherche du problème à construire, et je me suis amusé à faire des montages aléatoirement et voir le résultat, en fait j’ai entrepris d’utiliser le logiciel sans aucune stratégie ni but préfixé, à la manière, d’un enfant. Donc après avoir tester tous les outils du micromonde et à plusieurs reprises, j’ai repris les problèmes annexés au logiciel un à un et j’ai essayé de les résoudre, le degré de réussite a été meilleur, néanmoins il restait encore quelques problèmes que je n’ai pas pu résoudre !

  • Construction de mon Eureka:

    Concernant la conception de mon Eurêka, j’ai eu beaucoup d’idées, mais la plupart de celles-ci était irréalisable. J’ai essayé par exemple de construire un dispositif dans lequel un enfant pourra saisir la notion de rayon de courbure en illustrant une expérience avec un cycliste qui entame un virage, il ne pourra le passer sans tomber que s’il l’entame avec une vitesse inférieure à une vitesse critique, malheureusement dans ce cas il y’a beaucoup de paramètres de calcul à faire. Un autre exemple est celui concernant le mouvement d’un projectile, ici j’ai voulu mettre l’enfant dans la situation de lancer un projectile à des vitesses constantes mais à des angles différents, et le laisser trouver les angles pour lesquelles le projectile va le plus loin (dans la théorie 450 ), mais ici aussi il y’ avait beaucoup de paramètres à tenir en compte.

    En fin de compte j’ai opté pour un Eurêka simple qui consiste à trouver l’accélération d’un mobile à un instant t et ayant une vitesse v, ce mobile a commencé à se mettre en mouvement à l’instant t0 avec une vitesse initial de v0, l’accélération recherchée à l’instant t selon les équations de la cinématique est :

    Et comme à l’instant initial t0 = v0 = 0, on aura :

    Avec :

    Donc pour simplifier au maximum, le calcul de l’accélération se résume au calcul du rapport de la distance parcouru au temps écoulé durant ce parcours.

  • Conclusion:

    Cette phase d'expertise n'a pas été evidente pour les raisons citées plus haut, le plus important est l'approche qu'on a choisi pour aborder les logiciels ouverts et les buts qu'on s'est fixés au départ, autrement on se perd et on avance pas.




Créée le 20.02.2000