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En d'autres termes, il faudrait éviter à tous les niveaux une surcharge d'informations tant dans le contenu textuel et dans la présentation graphique de la web page que dans l'organisation spatiale de l'information. Par exemple, la structure du document devrait être ordonnée de façon à ce que l'information essentielle soit placée en tête et que les détails se répartissent harmonieusement dans ce qui suit, afin que l'utilisateur puisse prendre rapidement connaissance du contenu du document, quitte à s'informer des détails par la suite. De longues pages sont également à éviter, puisqu'elles demandent à l'utilisateur un grand travail de mémorisation au niveau de sa structure et une coûteuse localisation de l'information. Cependant, il est dans certains cas difficile d'éviter ce biais.
Comme je l'ai sous-entendu plus haut, une certaine sobriété devrait être de mise : éviter les pages trop colorées, surchargées d'images, d'ornements, de 'fonts' différentes et ne pas abuser de la hiérarchisation des titres et des sous-titres, etc. Bien entendu, la présence d'images, d'icônes ou de boutons peuvent parfois agrémenter le texte et rendre la page attractive, mais il ne faut toutefois pas en abuser.
D'autres exemples pourraient être donnés, mais le but n'est pas de tous les énumérer.
Etant donné que l'on parle d'un environnement hypertexte, il ne faudrait selon moi pas tomber dans le piège du texte en deux dimensions : l'hypertexte est là pour nous donner la possibilité de 'switcher' d'une page à une autre, les 'liens' nous permettant de relier les différentes pages en un réseau; il faut donc exploiter cette fonctionnalité et ne pas se borner à écrire de longues pages sans lien ('dead-end'). Pour nous permettre ce 'switch', il est conseillé de créer des aides à la navigation, lesquelles doivent être 'intelligibles' pour l'utilisateur : ceci lui permet d'éviter le défilement (scroll) des pages trop longues et l'autorise à se rendre directement aux topics qui l'intéressent. De ce fait, il est judicieux que les icônes utilisées soient compréhensibles, c'est-à-dire qu'elles relèvent d'un concenssus d'emploi, comme par exemple l'icône 'home' (symbolisée par une petite maison) qui permet le retour à la page source.
L'utilisateur devrait être également informé des endroits où il peut se rendre, ceci afin de lui faciliter la navigation; ainsi, chaque page web devrait contenir au moins un lien sur une page locale, afin que le 'netsurfer' n'ait pas à utiliser le bouton 'back' de son browser, ce qui est ressenti comme frustrant par certains. Ceci implique la notion de continuité (et de prévisibilité) du point de vue de la structure des pages créées : il est profitable à l'utilisateur de savoir à n'importe quel moment où se trouvent les boutons de navigation (par exemple, dans une barre qui est toujours située dans la zone supérieure de l'écran, comme je l'ai fait sur toutes mes pages). D'un point de vue plus global, cette cohérence devrait se retrouver tant au niveau du graphisme (couleurs, fonts, titres, etc.) qu'au niveau du fonctionnement des pages Web, puisque l'individu qui pénètre dans un site se fait une image mentale de la première page qu'il rencontre et a des attentes quant à la suite des documents, ceci relativement à l'organisation spatiale des informations (qui y sont contenues) et aux critères graphiques; si la continuité structurelle et graphique n'est pas respectée, l'utilisateur devra entreprendre une recherche d'information afin de se retrouver à l'intérieur d'une nouvelle page, ce qui représente un 'coût' pour l'utilisateur.
Un autre point à constater: le Web nous ouvre une fenêtre vers d'autres horizons et brise les frontières; l'autre doit pouvoir nous contacter, ou peut vouloir connaître quand notre page Web a été créée ou modifiée; ainsi, l'adresse email du concepteur devrait figurer au niveau du code source html et/ou sur la page elle-même.
J'ai parlé plus haut de charge mentale humaine, j'aborderai maintenant un autre problème qui est celui de la charge mentale du... réseau :) Il faut éviter de demander au browser d'afficher des images trop grosses ou dont les dimensions n'ont pas été paramétrées dans le code source, ce qui ralentit considérablement le chargement. Ainsi, mieux vaut compresser les images (.gif interlaced ou decreased color), afin de laisser la possibilité au browser de charger le reste de la page tout en laissant les images en 'standby'.
Documentation supplémentaire : Yale C/AIM Web Style Guide
1b. Démarche personnelle
Après avoir recueilli les informations ci-dessus, j'ai tracé sur papier
une ébauche de la structure que je voulais donner à ma 'Home Page'. Malheureusement, force est
de constater que le passage du schéma à la réalisation a été un dur chemin de croix... J'ai finalement
abandonné le schéma-papier et repensé à une structure plus réalisable, plus
concrète, laissant quelquefois la place à l'improvisation.
Mes objectifs étaient les suivants :
1c. Aspects techniques
Etant donné que la majeure partie de ma page web a été créée à domicile et que je dispose d'une
connection très lente, je n'ai pas pu exploiter les éditeurs du genre Emacs, bien que
je maîtrise ses bases d'utilisation. Ainsi, j'ai utilisé de petits éditeurs de texte puis
j'ai ensuite placé mes fichiers html à l'aide d'un client FTP.
Ma photo 'psychédélique' a été réalisée à
partir d'un scan d'une photo passeport. J'ai ensuite créé un background coloré en utilisant
certains filtres de PhotoShop ('Twirl', en particulier), pour ensuite placer mon faciès sur le
background. J'ai ensuite compressé le tout en format JPG, tout en m'efforçant d'en conserver la
qualité. Quant à ma photo 'CV', elle a été réalisée à l'aide d'une webcam mise à ma disposition
par David Ott. Tous les éléments publiés dans mes pages (photos, boutons) sont originaux; j'ai réalisé
moi-même mes boutons de navigation (dans welcome.html) à l'aide de PSP3.
J'ai constaté certains problèmes quant à la mise en page du code source html lorsqu'il est vu
par Netscape; il est probable qu'en les plaçant sur le réseau depuis mon domicile, la mise en page
ait été modifiée. Souvent, tout le code source se retrouve disposé en une seule ligne !
1d. Autocritique
Dans les longs documents (comme celui-ci), je n'ai pas pris la peine de placer des boutons 'top
of the page' à chaque section. Je suis conscient de leur aspect pratique et 'structurant', mais
je trouve que cela surcharge la présentation. Je pars du principe que si l'utilisateur est
intéressé par ma réalisation, il en fera une impression sur papier : lire un texte démesuré
sur l'écran est une travail de concentration fastidieux. Bien entendu, cette remarque est
discutable et j'attends un feed-back de mes lecteur !
Les boutons de navigation qui figurent dans ma page source (welcome.html) ne sont pas identiques
à ceux que l'on peut trouver dans tous mes autres documents, ce qui va à
l'encontre des aspects conceptuels évoqués dans la première partie de ce
texte. J'aurais pu réutiliser ces boutons afin d'établir une continuité
stricte à travers toutes les pages 'subordonnées'. Cependant, ces boutons graphiques n'ont
été utilisés que dans un seul but : contribuer à l'esthétisme de ma 'télévision'.
En dehors de ma home page, ils n'avaient donc plus raison d'être.
Certaines figures de style ('background' dans les cellules de tableaux, etc.)
ne pourront pas être vues par des browser du type 'Internet Explorer', puisque
j'ai utilisé des codes html qui ne sont propres qu'à Netscape; c'est de l'egocentrisme, me direz-vous ;)
1d. Prolongements
Afin de me remettre à flot dans le domaine de la programmation Moo (j'avais oublié
certaines commandes), j'ai construit une pièce annexe, 'Brainstorming Room', laquelle
constitue un endroit privilégié pour la discussion sous forme de 'generic classroom'.
Trois chaises en bois permettent aux invités de s'asseoir, pendant que DocFreud
siège à son bureau personnel. Une grande table joue le rôle de séparateur physique entre Docfreud
et les autres 'characters' présents dans la pièce.
Une critique peut-être faite quant à mon utilisation de dessins 'ascii' : les
environnements Moo sont des lieux fréquentés par des aveugles, lesquels
utilisent des synthétiseurs vocaux pour transcrire le texte affiché à l'écran.
Si un aveugle s'introduit dans 'DocFreud's Surgery', il risque d'être
assez surpris...
J'ai utilisé Emacs pour le Moo (RMoo) en tant qu'outil de travail. Il est fort
agréable d'utiliser Emacs dans ce type d'environnement, car l'ouverture d'un
buffer d'édition permet à l'utilisateur de programmer, sans mélanger son code
avec des messages de conversation.