Table des matières
- Introduction
- Ma démarche personnelle
Mes Eurekas se trouvent dans /comm/tecfa/www/staf/staf-d/staf11/. Je l'indique car je ne suis pas sur que mes liens fonctionnent.
lancer deux dés et calculer la somme des points obtenus. Répéter l’opération un certain nombre de fois.
L’idée était ensuite de comparer le résultat obtenu avec la courbe théorique et d’expliquer les différences. Mais, avant même que j’attaque cette deuxième partie, j’ai abandonné mon projet car il m’était impossible de faire tenir sur un seul écran toutes les informations dont j’avais besoin.
Conclusion 1 : Il faut créer des situations qui ne demandent pas trop d’éléments
supposons que l’on ait 10 boules dans un sac, chacune marquée d’un chiffre de 1 à 10. Je répète l’expérience 100 fois « tirer un boule du sac, regarder son chiffre et la remettre ».A votre avis combien de fois vais-je tirer chaque chiffre? Que se passe-t-il si j’augmente le nombre d’expériences?
Mon Eurêka 1 simule cette situation. L’apprenant n’a qu’à l’enclencher. Pour être utile cette Eurêka doit être suivi d’une discussion sur les sujets suivants:
L’Eurêka 1 fonctionne mais franchement, je ne le trouve pas très intéressant en lui-même. Il demande beaucoup de temps et n’est pas très drôle. Je dirais même qu’il est ennuyeux! Finalement, il est peut-être plus sympathique de faire cette expérience à plusieurs avec un vrai sac et des vraies boules.
Conclusion 2 : Pour être intéressant, un Eurêka doit avoir un aspect ludique et l’expérience ne doit pas demander trop de temps.
Conclusion 3 : Dans certains cas, un Eurêka n’a de sens que s’il s’inscrit dans un cours. Il demande donc des explications, il génère une discussion.
De plus, toujours avec cet Eurêka, je me suis finalement demandée mais à des enfant de quel âge est-il destiné? J’avoue que je ne sais pas très bien. Or, justement ici il y a le problème de savoir à qui l’on s’adresse.
Quelquefois les notions abordées peuvent être trop compliquées ou alors, ce que l’on demande de réaliser comme branchement à l’élève est trop simple pour son niveau et l’Eurêka ne lui sert à rien du tout. A noter aussi qu’Eurêka n’est pas si facile que ça quand il s’agit de comprendre des branchements.
Conclusion 4 :Il faut tenter de bien cerner à qui l’on s’adresse et quel est le véritable but de l’Eurêka.
Je n’ai pas limité ni le temps de réponse, ni le nombre d’essais. Cela permet à l’élève de corriger ses erreurs s’il en a envie. Il peut aussi passer à la question suivante. Par contre j’ai ajouté un compteur qui permet de savoir combien d’essai il a réalisé en tout avant d’avoir les dix bonnes réponses. C’est un moyen pour l’enseignant de se rendre compte si un élève a de la difficulté ou pas.
Conclusion 5 : Pour un élève, il est plus intéressant d’être actif et donc d’avoir quelque chose à résoudre.
En fait cet Eurêka s’inspire beaucoup du précédent mais il est un peu plus interactif et il demande plus de réflexion. En fait, si la théorie a déjà été vue en classe, l’élève peut se débrouiller tout seul. Mon gros problème ici a été de placer les éléments le plus clairement sur la feuille pour que l’élève retrouve sans trop de problème quelle loi l’Eurêka est censé représenter.
Pour des problèmes de place, il n’y a aucun texte dans cette Eurêka. En fait, il faut donner à chaque élève une consigne de départ. Voilà ce qu’elle pourrait être
Le savant fou était en train de construire sa machine lorsque tout à coup il a été interrompu par un coup de téléphone. Il avait juste eu le temps de sortir tous les éléments dont il avait besoin et de commencer les branchements. Malheureusement, en retournant dans son laboratoire, il a complètement oublié ce qu’il voulait faire. Aide-le à retrouver ses idées. Explique-lui ce que la machine fait et finit les branchements. En particulier, déboruille-toi pour que la lampe reste allumée en permanance Une fois cela fait, travaille un peu avec cette machine...Pour gagner, il te faut donner 10x la réponse correcte.
Diana Balzan Dietrich, 03.01.98