Si l'on fait un bilan global de notre recherche, on peut constater que l'efficacité monosémique de la grande majorité des images n'obtient de loin pas de bons résultats. En effet, seules deux représentations ont atteint la valeur exigée (0,8). On observe aussi que plusieurs images sont à un tel point peu significatives que la réponse correcte n'apparait dans les questionnaires qu'une à deux fois. Ceci est d'autant plus inquiétant que la reconnaissance des images devrait s'effectuer dans un laps de temps relativement bref, puisque l'exercice officiel devrait être la traduction du terme représenté, ceci en espagnol. Ainsi, l'apprenant se trouve dans la situation où il passe un temps considérable à chercher la signification de l'image. Cette surcharge cognitive ne facilite pas l'apprentissage de la langue.

On peut s'interroger sur le pourquoi de ce manque de pertinance des images. Ce qui en ressort, c'est qu'il y a un manque flagrant de précision dans les représentations et que les éléments caractéristiques des notions ne sont pas mis en évidence. Au niveau graphique, il est cepandant nécessaire de souligner que la volonté de représenter le réel sous sa forme concrète pose de grandes difficultés, notamment au niveau des détails. De plus, la relative petite taille des images n'améliore pas leur qualité. On a relevé aussi que la présence de nombreux éléments sur une image diminuait le taux d'efficacité monosémique de cette dernière, ceci en augmentant le nombre d'items pouvant être cités.

Il en ressort que la représentation visuelle d'une notion concrète nécessite, dans un premier temps, un tavail de synthèse pour ainsi se limiter et de concentrer sur les éléments essentiels et caractèristiques du terme. Plus le nombre d'éléments présents sur l'images est nombreux, moins la capacité à en dégager une unique notion est importante. Il semble aussi judicieux de tenir compte des conceptions générales de tout à chacun et de les élaborer. En effet, le public cible n'est pas un public spécialisé dans un domaine précis et la reconnaissance d'images est basée sur les connaissances générales de ces notions, connaissances basées sur le vécu et les images traditionnellement véhiculées par le terme recherché.