Communauté de pratique et apprentissage

Ici Wenger, mobilise deux axes théoriques afin d'apporter sa définition d'une théorie sociales de l'apprentissage.
1er AXE
Il y'a une tension entre les théories sociales qui donne la primauté aux structures et celles qui donnent la primauté à l'expérience individuelle. Ici l'apprentissage se construit au quotidien dans la pratique et contribue à la transformation sociale. Pour Wenger, c'est "l'expérience situé". Toute action doit être compris en fonction de son contexte trés souvent influencé par éléments historiques et culturels.
Quant à la notion de négociation, elle s'inspire de celle de la création collective issue de la théorie de l'énaction qui consiste à la mise en scène d'un monde partagé de signification.
2ème AXE
Ici Wenger tente de relier les théories de la pratique et celles liées à l'identité. Les premières correspondent aux activités quotidiennes des individus et les secondes à la formation sociale des individus. Ainsi donc, il se réfère à la notion de praxis et considère que la réalité organisationnelle n'existe que dans la pratique. Pour lui la pratique regroupe l'action et la réflexion sur l'action. Quant au caractère organisé et organisant de la pratique il se réfère à la notion d'habitus de Bourdieu.
Les notions précédemment développées par Wenger se situent entre la notion de praxis centrer sur les activités individuelles et celle de l'habitus centrer sur les régularités et les structures sociales. A la différence que pour Wenger la pratique est une structure émergente et non sociale du fait que l'apprentissage émerge dans la dualité Participation/Réification. Cette structure émergente tire ses éléments dans la pratique en cours et dans des éléments extérieurs au répertoire partagé.
En liant au plan théorique les notions de pratique et d'identité, Wenger défend l'idée que l'apprentissage des individus et des groupes permet en même temps l'évolution des pratiques, l'intégration de nouveaux membres dans une communauté de pratique ainsi que le développement et la transformation des identités individuelles