Associer le concept de pratique à celui de la communauté lui confère un tour opératoire
qui lui permet de se distinguer des concepts tels que la culture, l'activité ou la
la structure.
Pour l'auteur il y'a trois dimension qui permettent de caractériser le type de relation qui
fait qu'une pratique constitue la source de cohérence d'un groupe d'individu.
L'engagement mutuel
Wenger pense que le fait d'appartenir à une COP est la somme d'in engagement des individu
dans des actes dont il négocie le sens les uns avec les autres. L'engagement mutuel
est source d'une cohérence (structure social) dont une des missions de la pratique est
d'entretenir cette structure.
Il y'a une complémentarité entre la compétence et la capacité de l'individu a connecter
ses connaissances avec les autres. Ici, la compétence de savoir aider et être aider par
les autres est plus importante que celle d'être en mesure d'apporter une réponse a toute
situation. La notion de partage de connaissance est prédominante.
Une entreprise commune
Cette dernière est le fruit d'un processus collectif constant de négociation qui illustre
la complexité de la dynamique de l'engagement mutuel. Ici le fait de négocier des actions
communes crée des responsabilités commune entre les individus Cette responsabilité peut être
réifiés au sein du groupe sous forme de règles objectifs alors que la responsabilité
peut être aussi au niveau de la participation.
La pratique permet d'interprété et d'intégrer constamment les aspects réifiés en lien avec la responsabilité.
En réalité ce qui donne de la valeur à l'entreprise commune ce sont les actions collectives
dans ce qu'elles ont d'immédiates.
Un repertoire partagé
"Au cours du temps, l'engagement au sein d'une pratique commune crée des ressources qui
permettent la négociation de significations. Ces ressources forment le répertoire partagé
d'une communauté qui inclut des supports physiques tels que des prototypes ou des maquettes,
des routines, des mots, des outils, des procédures, des histoires, des gestes, des symboles,
des concepts que la communauté a créés ou adoptés au cours de son existence et qui sont devenus
peu à peu partie intégrante de sa pratique"
Le répertoire partagé combine deux caractéristiques qui se muent en une ressource permettant
la négociation de sens. Certains savoirs et certains codes acquis permettent une interprétation
qui sert de point de référence et qui permet la continuité de la pratique. D'un côté on a
une sorte d'ambiguïté qui rode autour des objets d'interprétation permettant ainsi une négociation
de nouvelles significations. Un autre point de vue est celui de Allard Poesi ((1997) pour qui les
représentations collectives sont des artefacts sociaux transitoires qui ne sont pas re mobilisées
obligatoirement après les interactions sociales. Elles permettent un encrage pour la
construction de sens dans le moment immédiat et ne sont pas à considérer en aucun cas
comme des modèles de référence.
Pour Wenger le repertoire partagé doit être perçue comme un ensemble de ressources
mobilisables pour la négociation des significations dans les situations d'interactions.