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Loïc Boujol - Etudiant MALTT (volée R2D2)



Titre - auteur - date:
STIC-IV Module 2: CAD/CAM objets 3D - Loïc Boujol - 21 décembre 2011

Objectifs du module: Objectifs de la réalisation:
L'objectif de cette réalisation est un but promotionnel (communication). Au départ, je voulais créer une simple clef sur laquelle était imprimé en relief le mot "MALTT" et de l'autre côté "Key to Knowledge". Mais il m'a fallu, suite aux consignes de Daniel K. Schneider, la déposer sur un socle (de type légo). Suite à cette demande, j'ai décidé de modifier mon projet et de disposer différemment les 4 éléments (le socle, la clef et les 2 textes) afin de réaliser le prototype d'une carte de visite en 3D. Celui-ci est bien entendu encore trop épais pour être inséré dans un portefeuille...! Cette carte de visite pourrait être distribuée lors de la présentation des différents Master de l'Université de Genève. Le but final est de susciter la curiosité des étudiants via ce flyer 3D symbolique et de tenter de les amener à visiter le site MALTT. Le rendu final aurait donc du être une simple clef avec d'un côté la mention "www.maltt.ch" et de l'autre "Key to Knowledge".

Difficultés/facilités rencontrées:
L'une des difficultés principales a été de comprendre le but de chacun des 3 logiciels utilisés pour la réalisation (Netfabb Studio pour la manipulation, le positionnement et le waterlight du fichier STL, MeshLab pour le traitement du maillage 3D, puis Bfb Axon pour la traduction en code machine "G-Code"). Je n'avais pas compris par quelles étapes j'allais devoir passer et je ne me rendais pas compte du rôle de chacun de ces logiciels. Il m'a fallu d'abord trouver un dessin 3D solide et fermé (watertight). Ensuite nous avons dû le "traduire" au format d'impression STL puis le paramétrer et le traduire encore une fois dans un code machine avec Axon G-code pour finalement obtenir un fichier BFB imprimable. Au début, j'ai eu de la peine à retenir toutes les étapes. Mais le fait d'avoir refait un nouveau projet et d'avoir dû à nouveau tout expliquer à Donato pour qu'il puisse réaliser son modèle, m'a permis de répéter les différentes étapes et de les mémoriser assez aisément.

Lors de la réalisation de l'impression, j'ai remarqué que j'avais fait une erreur en étirant le socle, ce qui a eu pour répercussion une déformation du trou du légo (en forme d'ellipse) et donc une incompatibilité de celui-ci vis-à-vis des légos standards. La 1ère impression a échoué sans raison, c'était un simple bug de l'imprimante... J'ai aussi eu de la peine à comprendre que le fichier final pour l'impression n'était pas un *.gcode mais un *.bfb.

Tout comme la broderie, on ne se doute pas du nombre de manipulations qu'il faut réaliser pour obtenir un objet imprimé en 3D (même de qualité moyenne). Cela nécessite donc un travail important en amont qui sera décisif quant à la qualité et la rapidité de l'exécution de la future impression. Par cet exercice pratique, on comprend très vite l'importance du travail en amont pour réaliser des pièces de qualité telles qu'on en trouve sur divers sites de ventes.

Je ne peux pas me prononcer sur l'utilisation de la machine car je ne l'ai pas du tout manipulé. Ce qui a l'air le plus complexe est l'installation du fil (et bien évidemment le montage de l'imprimante en kit!). Ensuite, il "suffit" ensuite de loader le fichier et d'attendre que l'impression se termine. Lorsque l'on voit certaines oeuvres imprimée en 3D en vente sur différents sites, on imagine aisément la complexité de leur réalisation. En conclusion, je dirais que dans l'ensemble cette activité s'est bien passée.

Auto-évaluation:
Je suis content du résultat. La qualité de la pièce obtenue est bien en dessous de ce à quoi je m'attendais mais cela reste tout à fait acceptable. J'ai été déçu par le fait que le logiciel ne respecte pas le lettrage que j'avais importé. Je n'ai d'ailleurs pas compris pour quelles raisons il m'a changé certaines lettres et pas d'autres. En conséquence, la phrase "key to knowledge" n'est plus très lisible. La prochaine fois, je ferai en sorte de sélectionner un lettrage plus adapté, de ne pas faire un socle si épais, voir d'imprimer sur un socle de 3 millimètres.

Après l'avoir testé, je peux affirmer que cette activité valorisante et amusante. Elle développe des compétences dans le domaine du design. Grâce à cette impression, je pense avoir appris de nombreuses nouvelles notions en lien avec le dessin 3D et la construction d'objet. Cette activité me semble tout à fait adéquate dans un enseignement secondaire (voir même primaire primaire) en cours de travaux manuel ou comme complément au cours de cuisine. Il pourrait aussi inséré en cours d'écologie/développement durable dans le cadre d'un programme lié aux réparations d'objets défectueux (en créant ses propres pièces de rechange, par exemple).

Réflexion:
La CAO (Conception Assistée par Ordinateur) et FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur) en impression 3D apportent un renouveau très intéressant dans le domaine de l'open source et l'on parle maintenant d'open design où l'on se partage divers objet 3D imprimables et dont Thingiverse est l'un des sites les plus connus dans ce domaine. Les logiciels et les machines qui y sont destiné sont de plus en plus accessibles (prix, taille, disponibilité sur le marché). "China on your desktop" est le genre de slogan que l'on peut entendre actuellement. Ainsi, on ne fait plus produire par quelqu'un d'autre, on devient son propre producteur. De plus en plus de services de fabrication et vente en ligne voient le jour. Les utilisateurs rivalisent d'ingéniosité en tentant de recycler leur propre polymère ou en utilisant d'autres types de matériaux de base pour leurs impressions. A ce propos, une alternative amusante et décalée a été tentée. Le but était de remplacer le polymère par de la nourriture. En 2009, l'institut français d'art culinaire, l'école d'art culinaire de New York City avait déjà tenté l'expérience avec l'imprimante 3D libre Fab@home15. Et c'est maintenant le Massachusetts Institute of Technology qui travaille actuellement sur l'impression de nourriture avec son projet nommé Cornucopia.

A nouveau, cette activité est intéressante, amusante et valorisante de par le fait qu'on se retrouve avec un produit terminé à la fin du cours. Je l'ai toutefois trouvée plus complexe que la broderie assistée par ordinateur. Les logiciels que nous avons dû utiliser demandent toutefois un certain travail d'appropriation, notamment pour les utilisateurs n'ayant jamais pratiqué la création et gestion d'image en trois dimensions. Ils ne poseront cependant aucun problème aux connaisseur du domaine 3D. Cette activité est, tout comme la broderie, un bon angle d'attaque pour découvrir une des facettes de la CAO et FAO. Et les compétences passées en revue et assimilées pourront certainement être réutilisées dans d'autres domaines connexes (design et micro fabrication par ordinateur).

Références:
Photo de la pièce 3D vue par dessus (flyer - carte de visite 3D)
Photo de la pièce 3D vue par dessous (flyer - carte de visite 3D)
Vidéo de l'impression de la pièce 3D + présentation d'autres réalisations 3D par Daniel K. Schneider (*.MP4)
Ma pièce 3D vue dans le logiciel Netfabb Studio
Ma pièce 3D vue dans le logiciel Axon
STIC-IV: Module 2 - CAD/CAM objets 3D
Fichier machine pour l'impression 3D "KEY2" (*.BFB)
Fichier Key2(rebuilt) (.fabbproject)
Fichier "KEYtoKnow_Axon" (*.STL)
Fichier source de la clef téléchargé sur Thingiverse.com
Ma contribution wiki sur la page "Fabrication avec une imprimante 3D"

Réalisation: Loïc Boujol - Dernière mise à jour: 21 décembre 2011